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Audience auprès du secrétaire général de l’académie de Dijon le 6 janvier 2016 : compte-rendu
lundi 25 janvier 2016
Marie José Bourgeois, Frédérique Lemaître et Frédéric Brut ont pu rencontrer M. Petitjean, secrétaire général adjoint et M. Laurent Meunier, chef de division de la DIBAP. M. François Bohn ne pouvait être présent car en rendez vous urgent à Paris.
Malgré cette absence, cette rencontre fut fructueuse dans ses échanges.
La réunion commence par un rapide tour d’horizon de l’activité de l’association, aussi bien au niveau national qu’académique.
Nous comptons en ce début d’année, vingt adhérents sur trente-et-un comptables dans l’académie de Dijon.
Nous rappelons le travail effectué par la délégation académique. Pour l’année 2014-2015 :
- organisation d’une assemblée générale en juin sur le thème du recouvrement et travail en ateliers sur l’échange d’information au sein de l’agence comptable, entre agents comptables et sur les frais de déplacements
- Assemblée générale de l’association nationale sur le nouveau rôle du comptable (conseil aux établissements, indicateurs financiers, COGEFI…)
- Participation au séminaire des comptables de Greta
- Préparation du prochain séminaire pour les comptables mutualisateurs.
Et le programme 2015-2016 :
- Première plénière avec travail en atelier sur le recouvrement et sur l’audit sur place et la relation avec l’ordonnateur
- Plénière en juin sur l’intérim comptable : trois intervenants (rectorat, DRFiP et Inspection générale de l’administration). Autour de cette question, est soulevée l’interrogation liée à l’existence des fondés de pouvoir.
- Au national : réflexion sur le nouveau rôle de l’agent comptable : le chef de service / manager.
Les représentants du rectorat rebondissent sur la question du fondé de pouvoir. Elle apparaît aujourd’hui comme particulièrement sensible. Se pose en particulier la question de la compétence des éventuels fondés de pouvoir et de leur valorisation dans ce rôle. Un travail vient d’être initié par le rectorat dont les membres de l’association reconnaissent la pertinence.
Si le rôle du fondé de pouvoir est correctement caractérisé et qu’il s’adresse aux bonnes personnes, alors l’interrogation sur l’intérêt pour la fonction de comptable ne se posera plus. La fonction de fondé de pouvoir permet de découvrir des potentiels. A ce titre, M. le secrétaire général adjoint insiste sur la nécessité que nous fassions remonter nos impressions sur les éventuels candidats à une fonction de comptable.
Toujours dans l’idée de sécuriser les structures, il est demandé s’il ne faudrait pas cartographier les agences comptables pour anticiper sur les éventuels « lieux de tension ». Est ce que cela répondra aux risques d’absences ou à la vacance du comptable ? Sans doute pas, mais cela peut permettre aussi de vraiment connaître l’appétence de certains aux fonctions comptables.
Le dernier point abordé par l’association est lié à la position prise par rapport au développement de l’outil GFC. Nous rappelons que notre association s’est prononcée contre la mise en place d’une solution web en l’état actuel des choses. Nous ne considérons pas que les moyens matériels soient aujourd’hui en adéquation avec cette évolution.
Les représentants du rectorat en prennent bonne note et rappellent que l’évolution de l’outil se fera sans doute dans le cadre du passage à la gestion budgétaire et comptable publique (décret du 7 novembre 2012).
Les échanges tournent ensuite sur plusieurs points.
Le premier est redondant et concerne la nécessité de trouver comment déployer des auditeurs à temps plein.
M. le secrétaire général adjoint rappelle que plusieurs tentatives ont été mises en place ces dernières années pour répondre à cette nécessité. Aucune n’a été pleinement satisfaisante.
Les représentants de la délégation présentent l’idée d’une mission de trois ans confiée à des collègues et qui couvrirait à la fois les audits, les missions longues dans les structures en difficulté mais aussi l’animation de la formation des personnels des services d’intendance.
Si les représentants du rectorat trouvent l’idée intéressante, ils n’imaginent pas comment libérer de sa mission un collègue sur un temps donné tout en lui assurant ensuite la possibilité d’un retour sur son poste. Se pose aussi la question de la vacance du poste dans ce cas, sachant que tout devrait se faire à moyens constants. Ce qui revient à dire redéployer des postes d’une structure considérée « surnuméraire » (en existe-t-il ?) vers la structure perdant le collègue.
Dans le cadre du rapprochement avec la Franche-Comté, ne serait il pas possible d’imaginer des formations inter-académiques pour les comptables ?
Des formations inter-académiques existent déjà pour les personnels d’encadrement et il est tout à fait envisageable d’organiser la même chose pour les comptables. M. Meunier prendra l’attache du DAFOP de l’académie pour qu’il se rapproche de son homologue de Franche-Comté à ce propos.
Les représentants de la délégation formulent leur souhait d’inviter leurs collègues Franc-Comtois à la prochaine assemblée plénière. Cette question sera débattue lors du prochain bureau académique.
La question du positionnement du comptable vis-à vis-des établissements rattachés est abordée. Les représentants du rectorat rappellent qu’il convient de signaler d’éventuelles difficultés, particulièrement lorsque le gestionnaire est en situation difficile.