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Compte rendu de l’AG d’Espace Caen du 2 décembre 2019

vendredi 6 décembre 2019

Nous étions vingt-cinq présents à cette assemblée, dont huit fondés de pouvoir. Un certain nombre de collègues étaient empêchés, aucune date ne pouvant convenir à tous ; nous avons ainsi eu communication du lycée de Deauville, des lycées Cornu à Lisieux et Jooris à Dives (passation de service au même moment).

Nous remercions Jean Paul DESFEUX, chef de la DPPM, d’avoir pu se libérer pour participer à nos échanges ; compte tenu d’une réunion l’appelant à partir à 15h30, nous avons modifié la chronologie de l’ordre du jour, pour pouvoir échanger sur des points concernant la DPPM. Nous avons hâté le début de nos échanges qui ont démarré vers 14h20.

L’ordre du jour a été communiqué avec la convocation :

  • Etat des lieux des agences comptables,
  • Positionnement des fondés de pouvoir et techniciens comptables ; leur formation,
  • Quel sujet retenir pour une journée formation/échange de pratiques ?
  • Constitution du bureau,
  • Divers
    Il n’y a pas eu de demande d’ajouts à l’ordre du jour.

1) État des lieux des agences comptables

La situation est projetée, à la date du jour. À signaler notamment la prise de fonctions le jour même (passation), de la collègue comptable CHICARD Yasmina à Dives-sur-Mer.

La carte comptable arrive à échéance en fin d’année scolaire. À la rentrée prochaine, nous compterons cinq agences comptables en moins, sur l’ex-Basse-Normandie. Leur nombre sera alors réduit à trente.

Le poste comptable d’Equeurdreville dans la Manche a été publié à plusieurs reprises sans susciter d’intérêt ; il est toujours à pourvoir. Cela interroge sur l’attractivité des postes comptables. Après l’Orne, la Manche est également touchée.

2) Positionnement et formation des fondés de pouvoir et techniciens comptables

Le constat a été partagé avec les services, dès la rencontre avec la secrétaire générale d’académie et le DRH, le 27 septembre 2016, de la nécessité de reconnaître une filière comptable afin de sécuriser la fonction comptable, notamment avec l’extension du périmètre des agences.

Des postes de fondé de pouvoir ont été implantés, et des postes identifiés « techniciens comptables » ont été reconnus. Cela a plutôt bien fonctionné ces derniers mois pourtant agités, où des techniciens comptables ont pu accéder aux postes de fondés de pouvoir, et où certains de ces derniers ont été sollicités pour assurer des intérims comptables.

La crainte est exprimée d’un retour en arrière et d’une perte d’efficacité de la filière comptable ; en effet, le rectorat semble ne plus suffisamment reconnaître la particularité des fonctions de technicien comptable. Cela se traduit dans les barèmes administratifs où cette fonction n’est plus prise en compte. Des exemples précis montrent combien il est nécessaire qu’en plus du comptable deux personnes doivent être sur des fonctions comptables. Un rétablissement de cette situation est souhaité.

Après un premier temps ou arrivaient sur les fonctions de fondé de pouvoir des personnes expérimentées en comptabilité (techniciens comptables notamment), arrivent maintenant sur la fonction des personnes qui découvrent parfois à la fois les EPLE et la comptabilité.

Il est insisté, notamment auprès du chef de la DPPM, sur la nécessité de formation et d’accompagnement en toturat (par des pairs fondés de pouvoir autant que possible) au plus vite, afin que les intéressés ne se trouvent pas en difficulté dès leurs premiers pas. Jean Paul DESFEUX, chef de la DPPM prévoit de faire le lien avec le service de formation.

3) Réforme des IRA

En lien avec ce qui précède, Christophe TRICOT, qui contribue à la formation à l’institut régional d’administration de Lille, présente la réforme des IRA en cours. La formation au sein de l’IRA est dorénavant organisée sur un semestre et donc avec deux promotions par an. Les sortants sont encore stagiaires pendant six mois dans leur administration d’accueil. Dans l’Éducation nationale, il est des académies qui prévoient de geler des postes pendant six mois (occupés par des contractuels) afin d’accueillir les sortants IRA ; des postes de fondés de pouvoir peuvent être concernés.
Cette perspective suscite des inquiétudes et rend d’autant plus nécessaire un accompagnement dès la prise de fonction.

4) Quel sujet retenir pour une journée formation/échange de pratiques

Il est fait état de vœux exprimés dans les fiches de bilan de stage des deux journées en 2019, qui ont manifestement donné entière satisfaction. La question des voyages a été mentionnée à plusieurs reprises, lesquels donnent lieu à la mise en place de régies. Les échanges montrent que les pratiques sont différentes et diverses, et qu’elles ne donnent pas toujours satisfaction à leurs auteurs.

L’intérêt d’asseoir les cartes bancaires sur un compte bancaire ad hoc est évoqué. Il est envisagé de solliciter la DDFiP sur une courte intervention sur ce point dans le cadre d’une journée ou seraient traitées plus généralement les régies ainsi que la gestion des voyages. Un appel est lancé pour une présentation par les collègues de plusieurs exemples, supports à des échanges.

5) Constitution du bureau

Juan FAMILIAR fait part de son souhait de passer la main pour la fonction de président après plus de trois années, et ne voulant pas attendre le dernier moment.
Il fait appel également à une ou deux bonnes volontés pour rejoindre le bureau (deux ou trois réunions par an) ; personne ne donne suite en séance, la porte reste ouverte pour une candidature postérieure.

Le bureau est reconduit à l’identique (moins Jean Paul DESFEUX, parti chef de la DPPM). Christophe TRICOT accepte d’assurer la présidence ; Juan FAMILIAR l’en remercie, d’autant que Christophe, par ailleurs membre du bureau national d’Espac’EPLE depuis six ans environ est impliqué dans nombre de dispositifs intéressant nos métiers.

6) Divers

Divers échanges ont lieu sur des points soulevés par des collègues. Les échanges s’attardent notamment sur la nécessité ou non d’établir des actes dans Dém’Act, il apparaît que les établissements sont trop prolifiques et que de nombreux actes versés dans Dém’Act sont inutiles ou redondants. Ce point pourrait être un thème de réunion, notamment sous l’angle des exigences du comptable en matière de pièces justificatives.

La séance de l’assemblée générale est levée vers 17h.